Air

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177 – LA MAUVAISE QUALITÉ DE L’AIR, FACTEUR DES RISQUES SUPPLÉMENTAIRES

Une étude de l’Institut Max-Planck de Chimie à Mayence (Allemagne) démontre que respirer un air de mauvaise qualité accroît le risque de mourir du Covid-19. Les lésions aux poumons occasionnées en particulier par les particules fines favorisent la pénétration du virus dans le sang. En France, la proportion de décès dus au coronavirus, liés à la pollution de l’air, atteindrait 18% tandis que le nombre global de décès dus à cette pollution, a été réévaluée, passant de 48 000 par an à 67 000. Le Monde, 04 novembre 2020

171 – La très lourde facture Économique de la pollution atmosphérique

Une étude montre que la mauvaise qualité de l’air coûterait en moyenne 1000 euros par habitant dans 432 villes européennes, dont 67 françaises. Les polluants pris en compte sont les particules fines, le dioxyde d’azote (émis très majoritairement par le trafic routier et principalement par les diesels) et l’ozone. Les coûts socio-économiques identifiés sont : frais médicaux pour traiter des asthmes ou des bronchites chez les enfants, les hospitalisations pour des pathologies respiratoires ou cardiaques, la baisse de l’espérance de vie, les journées de travail perdues, etc.

Selon les calculs, l’augmentation de 1% du nombre de véhicules dans une ville ou des déplacements domicile-travail accroîtrait les coûts de l’ordre de 0,5%. Par ailleurs, l’article rappelle que la pollution de l’air est un facteur de comorbidité important dans le contexte de la pandémie Covid-19. Le Monde, 22 octobre 2020

 161 – Une trame noire pour protéger la biodiversiténocturne

Dans le cadre du Contrat de transition énergétique signé le 6 février 2020, l’agglomération Marne-et-Gondoire travaille à l’élaboration d’une trame noire.

L’étude qui est menée actuellement doit permettre de diagnostiquer l’état de la pollution lumineuse sur le territoire, répertorier la faune nocturne et ses besoins ou encore établir un schéma pour faciliter leur circulation la nuit tombée ; destinée à protéger des espaces de la pollution lumineuse due aux éclairages artificiels, cette trame est complémentaire aux trames vertes et bleues et aide à lutter contre la fragmentation des habitats. En parallèle, elle prévoit des opérations de sensibilisation pour faire découvrir cette faune nocturne et son utilité dans la biodiversité.

Les conséquences de la pollution lumineuse sont multiples : « Les insectes meurent brûlés en s’approchant des lumières, les oiseaux migrateurs sont désorientés et certains animaux comme les chauves-souris, qui mangent les moustiques à l’origine de la transmission de nombreuses maladies, désertent les zones urbanisées ».

La réduction de l’éclairage nocturne a également un avantage écologique permettant de diminuer la consommation énergétique. L’éclairage représente aujourd’hui 19 % de la consommation électrique mondiale, ce qui équivaut environ à 6 % des émissions des gaz à effet de serre.

Réduction de l’éclairage, lampadaires revus pour produire moins de lumière au sol, éviter certains types d’éclairages, voici quelques exemples de mesures prises ailleurs pour élaborer des trames noires.

Mais l’éclairage public sert aussi à la sécurité. Il faut penser tout cela intelligemment : à certains endroits, on peut imaginer des équipements à détection de mouvement par exemple.

Un projet qui nécessitera donc quelques investissements de départ : « On va réaliser des économies d’énergies mais au début le bénéfice sera nul, du fait des équipements. Mais ensuite c’est une opération bénéficiaire », détaille le représentant de l’agglomération. La Marne, 7 octobre 2020 

141 – Zones à faibles Émissions mobilité : le décret est paru

Pris en application de la loi d’orientation des mobilités (LOM), le décret relatif au « non-respect de manière régulière des normes de la qualité de l’air donnant lieu à une obligation d’instauration d’une zone à faibles émissions mobilité » (ZFE-m) a été publié au Journal officiel ce 17 septembre. Dans les communes et intercommunalités concernées, ces zones devront être instaurées avant le 31 décembre prochain.

Arrêté du 26 décembre 2016 relatif au découpage des régions en zones administratives de surveillance de la qualité de l’air ambiant – 1° Les « zones à risques – agglomération » (ZAG) qui comportent une agglomération de plus de 250 000 habitants, telle que définie par l’arrêté prévu à l’article L. 222-4 du code de l’environnement. Localtis 18 septembre 2020

67 – POLLUTION LUMINEUSE

L’alternance jour/nuit régule les mécanismes essentiels du corps humain tels que le rythme de production d’hormones, l’appétit, la digestion, la température corporelle ou l’équilibre veille/sommeil. La pollution lumineuse, en estompant cette alternance, perturbe la production d’hormones d’où s’ensuivent : troubles du sommeil, stress, fatigue, dépression, prise de poids, risque accru de développement de cancer, etc.

Le législateur a pris en compte ces conséquences néfastes et posé le « principe d’une régulation des émissions de lumière artificielle par le biais de prescriptions » dans l’article L.583-1 du Code de l’Environnement, précisé par l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses. #Liaison 190 février-mars 2020

32 – POLLUTION PAR LES PARTICULES FINES ISSUES DE L’ABRASION DES FREINS

Des entreprises mettent au point des dispositifs destinés à éviter la propagation des particules fines métalliques émises par les freins des véhicules. Tous les véhicules sont concernés, motos, voiture, camions, métros, trains et avions. Il est cependant remarquable que ces émissions ne font pas l’objet d’une réglementation, au contraire des émissions de gaz d’échappement et autres, alors qu’elles peuvent représenter 21% des émissions des particules du trafic routier et atteindre 5 à 10 fois le seuil tolérable dans certaines stations de métro. Le Monde, 11 février 2020 (titre de l’article : Tallanos s’attaque à la pollution du freinage) Environnement/Air – Mobilités