Généralités/politiques publiques

Généralités/politiques publiques

158 – 2021 : 48,6 milliards d’euros pour la transition Écologique, hors plan de relance

Selon le projet de loi de finances (PLF) 2021, présenté ce 28 septembre en conseil des ministres, le budget du ministère de la Transition écologique s’élève à 48,6 milliards d’euros. Il englobe désormais le logement, qui était rattaché à la Cohésion des territoires en 2020. À périmètre constant, le ministère de Barbara Pompili voit ses crédits augmenter d’1,3 milliard d’euros, hors plan de relance. Pour rappel, ce dernier doit consacrer quelque 30 milliards d’euros à la transition écologique en 2021 et 2022.

Les principaux postes bénéficiaires sont :

  • Les énergies renouvelables et la prévention des risques naturels majeurs
  • La surveillance de la qualité de l’air
  • L’eau et à la biodiversité, avec la modernisation du réseau d’eau potable, la mise aux normes des stations d’épuration et la protection des espaces t des espèces
  • Le ferroviaire et les transports en commun
  • Le vélo et les aménagements cyclables
  • La décarbonation de l’énergie utilisée dans les transports (électricité d’origine renouvelable, biocarburants)
  • La lutte contre l’artificialisation des sols, en favorisant les espaces naturels sensibles, en privilégiant les parcs de stationnement en silo par rapport au stationnement sur voirie, en détaxant les aménagements destinés à améliorer le cadre de vie et la lutte contre les îlots de chaleur Localtis, 2 octobre 2020

148 – 2020-2030 dans les transports franciliens

Et puis la décennie à venir posera encore un peu plus la question du rôle de la voiture et de la place qu’on lui accorde dans l’espace public. La Ville de Paris a fermé les voies sur berges, développé à la hussarde des pistes cyclables, pas toujours très bien conçues et parfois au détriment des autobus : si assurément le vélo est appelé à jouer un rôle plus important dans les déplacements quotidiens, en particulier les courts et moyens trajets, il faudra apaiser le climat et remettre en perspective l’ensemble des modes de déplacement… et surtout éviter qu’un mode utile mais individuel ne pénalise un mode collectif financé par la collectivité et donc par tous…

Cette décennie sera celle du recul de la place accordée à la voiture, même si celle-ci devient électrique… et même si elle arrive à être autonome (ce qui n’est pas encore totalement avéré à très grande échelle), qui ne sera acceptable par la population qu’à condition d’être financièrement accessible. En outre, toute électrique et autonome soit-elle, les transports en commun demeurent l’outil le plus efficace pour limiter la pollution et la congestion urbaine. Cela suppose donc de franchir de nouveaux paliers d’augmentation de capacité, de performance et surtout de fiabilité.

Enfin, il faut aussi espérer une évolution des mentalités et des conceptions de l’urbanisme. Il faut cesser de croire que la technique compensera tous les méfaits de non-choix politiques en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme. La saturation du RER A, celle du RER B aussi, sont le fait d’une tentation à l’hyper-concentration des emplois localisés de façon diamétralement opposée aux principales zones d’habitat. Il est plus que jamais temps de réinterroger ce modèle spatial. Il faudra aussi mettre en question les tentations extensives qui conduisent à une augmentation des distances parcourues au quotidien et alimentent un usage croissant de la voiture en grande couronne. Pour autant, l’alternative n’est pas une hyper-densification à l’asiatique, mais dans une évolution progressive du modèle urbain. Bref faire preuve de nuance, ce qui a tendance à se perdre ces dernières années… TransportsParis- le webmagazine des transports parisiens, 24 septembre 2020

147 – Un usage de la voirie plus efficient : et si on repensait au tramway?

La Région Ile de France a organisé la semaine dernière sa conférence régionale pour le climat et la présidente de la RATP a fait une intervention des plus intéressantes et des plus pragmatiques sur l’encombrement de l’espace public : « La circulation à Paris est devenue invraisemblable » a-t-elle répété par deux fois. Au-delà de ce constat, Mme Guillouard a appelé à un changement de dimension dans la réflexion. « Il faut qu’on ait, à un moment donné, une vision stratégique de l’utilisation de l’espace dans les villes […] On va devoir avancer sur ces sujets si on ne veut pas avoir des conflits d’usage, une multiplication des incidents et surtout de la non-efficience. » Et on sait très bien que la non-efficience encourage le statu quo… et donc la domination de l’automobile.

L’augmentation de 70% de l’usage du vélo en région parisienne, notamment à Paris et en première couronne, est un chiffre de prime abord impressionnant… mais il faut savoir d’où on part, c’est-à-dire d’assez bas même si le développement de Vélib’ avait déjà impulsé le mouvement. Cela dit, il est intéressant de lire les réactions à l’article publiée par Olivier Razemon, chroniqueur du Monde, sur son blog. L’interconnexion n’est pas assurée à ce sujet : le propos développé semble parfois enjoliver la situation et les commentaires pointent des problèmes de cohabitation, donc la nécessité de changer de dimension et de passer à une vision d’ensemble dans l’organisation de l’espace public. Son titre peut d’ailleurs inquiéter : pas plus qu’à la voiture, la ville ne doit pas s’adapter au vélo… mais à la diversité des besoins et des usages en intégrant quelques fondamentaux : le primat du piéton, des modes de transport propres et économes en espace, la rationalisation de la circulation, la préservation des fonctions économiques indispensables à la vie des quartiers.

La déclaration de la RATP va dans ce sens d’une réflexion, la plus large possible, n’oubliant ni les transports en commun, ni les livraisons, bref, qui intègre la vie économique d’une mégapole.

Il n’est d’ailleurs pas tout à fait normal que ce soit l’opérateur de transports en commun qui, le premier, appelle à un peu de cohérence : cet épisode prouve une nouvelle fois que l’organisation territoriale de l’agglomération parisienne n’est pas efficiente, pour reprendre le terme de la présidente de la RATP, car bien trop morcelée. C’est particulièrement le cas dans le domaine des transports.

Néanmoins, l’enjeu reste de taille : la réduction de la pollution, des nuisances, l’amélioration de la qualité de vie, la notion de densité durable contre la tentation d’un étalement urbain encore plus important qu’aujourd’hui, dont on sait qu’il condamne à un usage plus important de la voiture. Plus que jamais, les transports en commun apparaissent comme un facteur de cohésion et le facteur déclencheur d’une réorganisation de grande ampleur de l’espace public.

Il faudra donc aller au-delà de petites mesures, comme la réorganisation des lignes d’autobus de Paris et de quelques communes limitrophes, qui n’a pas fondamentalement changé la perception de l’offre de transport. La rupture peut avoir un nom : le tramway ! C’est autour de nouvelles lignes que pourrait vraiment être réorganisé l’espace public, accordant une place de choix aux transports en commun, les plus à même d’optimiser le ratio espace occupé / voyageur transporté, au profit des piétons, puis des vélos, sans pour autant négliger le besoin d’espaces de circulation et de stationnement commodes pour les entreprises, les commerces et les véhicules d’intervention.

On entend déjà les critiques : c’est cher, c’est long à réaliser… mais Paris ne s’est pas faite en un jour, et il faut bien commencer. Or en la matière, mise à part la rocade des Maréchaux, le sujet est au point mort et il a fallu de contenter d’un toilettage du réseau d’autobus en 2019.

Certes, ce n’est pas la réponse universelle mais elle pourrait assurément apporter un peu plus de méthode dans l’évolution de la voirie. Soyons ouverts : comme justement Paris (et surtout son ancien réseau de tramways) ne se (re-)fera pas en un jour, on pourrait peut-être commencer par de vraies lignes de BHNS en site propre ou avec un maximum de voies vraiment réservées, avec des autobus articulés ? TransportsParis- le webmagazine des transports parisiens, 23 septembre 2020

141 – Zones à faibles Émissions mobilité : le décret est paru

Pris en application de la loi d’orientation des mobilités (LOM), le décret relatif au « non-respect de manière régulière des normes de la qualité de l’air donnant lieu à une obligation d’instauration d’une zone à faibles émissions mobilité » (ZFE-m) a été publié au Journal officiel ce 17 septembre. Dans les communes et intercommunalités concernées, ces zones devront être instaurées avant le 31 décembre prochain.

Arrêté du 26 décembre 2016 relatif au découpage des régions en zones administratives de surveillance de la qualité de l’air ambiant – 1° Les « zones à risques – agglomération » (ZAG) qui comportent une agglomération de plus de 250 000 habitants, telle que définie par l’arrêté prévu à l’article L. 222-4 du code de l’environnement. Localtis 18 septembre 2020

125 – UNE NOUVELLE ROUTE VERTE EXPÉRIMENTÉE SUR LA D96

A l’initiative du département de Seine-et-Marne, un nouveau type de revêtement de chaussée est à l’essai sur un tronçon de deux kilomètres entre Villeneuve-le-Comte et Coutevroult. Utilisant un matériau à base d’enrobé récupéré, d’eau et de résine, elle-même fabriquée à partir de déchets, la technique du « bitume végétal » est plus rapide mais pas plus onéreuse qu’une chaussée classique et permet de réduire les nuisances sonores ainsi que 50% de la consommation d’énergie et 70% des émissions de gaz à effet de serre. La Marne 26 août 2020

96 – POUR UNE POLITIQUE PATRIMONIALE COHÉRENTE AVEC LE CONTEXTE CLIMATIQUE

Après plusieurs mois de confinement en appartement, la population aspire à plus d’espaces verts tandis que nos logements, qui n’ont pas été conçus pour des températures caniculaires, seront invivables d’ici à 2050.

La création d’ombre devient impérative, avec une végétation bien choisie. Les sols devront être moins imperméabilisés tant pour la régulation de l’eau que pour servir de sources de fraîcheur, tandis que les revêtements des voiries seront moins foncés pour capter moins de chaleur. La place de la voiture sera restreinte pour redonner la priorité aux piétons.

L’isolation des bâtiments anciens sera faite en fonction du type de bâti et de son mode de construction, tandis qu’on s’inspirera des principes constructifs des pays chauds : inertie des matériaux, ventilation traversante, captage d’air frais depuis les caves, etc. Le Monde, 14-15 juillet 2020

93 – Transdev pressenti pour les deux premiers réseaux de bus franciliens mis en concurrence

En grande couronne parisienne où il exploite aujourd’hui la plus grande part du marché des bus, Transdev vient de se voir confier, à l’issue du conseil d’Ile-de-France Mobilités programmé le 8 juillet, deux des premiers lots (sur 38) de bus en grande couronne ouverts à la concurrence. Les deux contrats commenceront le 1er janvier 2021

Le premier lot couvre les territoires de Val d’Europe – Marne et Gondoire (Marne-la-Vallée) et représente l’exploitation de 29 lignes de bus et un service de transport de la demande, soit environ 5 500 000 kilomètres commerciaux réalisés en 2020*. Le marché sera attribué pour cinq ans. Les communes desservies sont : Lagny-sur-Marne, Bussy-Saint-Georges, Montévrain, Thorigny-sur-Marne, Magny-le-Hongre, Serris, Saint-Thibault-des-Vignes, Chanteloup-en-Brie, Conches-sur-Gondoire, Bailly-Romainvilliers, Chessy.

Le second lot concerne Grand Paris Sud (Sénart) Ville, Rail et Transports, La Lettre confidentielle, 7 juillet 2020

92 – Nouveaux Élus municipaux : une « boîte à outils » pour mettre en œuvre la transition Écologique au niveau local

Transports et mobilité, prévention des risques naturels, préservation de la biodiversité, rénovation énergétique, énergies renouvelables, gestion des déchets, aménagement du territoire … : le ministère de la Transition écologique a mis en ligne ce 30 juin une « boîte à outils » destinée aux nouveaux élus municipaux visant à les aider à mettre en œuvre rapidement des mesures concrètes sur leur territoire.

Cette boîte à outils veut répondre à des questions concrètes : comment rénover son centre-ville, lutter contre l’étalement urbain, prévenir les risques naturels, concevoir des circuits courts avec les agriculteurs, faciliter l’usage du vélo, améliorer l’isolation des bâtiments, anticiper le changement climatique, valoriser la biodiversité, innover dans l’économie circulaire, bref, comment créer les communes durables de demain. »

On y trouve par exemple une note pour comprendre le Plan national d’adaptation aux changements climatiques (PNACC 2), un guide de la gestion de crise des inondations, un guide sur les certificats d’économie d’énergie, le lien vers la plateforme « Biodiversité, tous vivants ! », etc.. La thématique transports et mobilité est aussi largement développée, avec un décryptage très utile de la loi d’orientation des mobilités (LOM) et naturellement, le vélo.

Localtis 04 juillet 2020

 86 – Avec la crise, la menace d’une diminution de l’offre des transports publics

La baisse de fréquentation des transports publics, conséquence de la pandémie du Coronavirus crée une situation financière très déficitaire qui amène la présidente de la région Ile-de-France à alerter les pouvoirs publics sur l’impossibilité qu’elle sera de rémunérer la SNCF et la RATP pour leurs services à partir du début juillet 2020. Elle est suivie sur ce terrain par l’Union des transports publics qui réclame « un plan de soutien massif, immédiat et durable », à inscrire dans la loi de finances rectificative 2020 et à poursuivre en 2021. Le risque que sinon, « de très nombreux réseaux seront contraints, dès la rentrée, de réduire massivement, voire de supprimer, leur offre de service » est écartée pour l’instant par l’Etat.

Ville, rail & Transports, 23 juin 2020

80 – Plan Vélo : É. Borne confirme le changement de braquet

La ministre de la Transition écologique a confirmé le 29 mai le triplement du budget alloué au  plan vélo post-confinement qui va donc être doté de 60 millions d’euros.

Le plan prévoit en outre une aide pour la remise en état d’un vélo (50€) chez des réparateurs affiliés à la FUB, la formation via le réseau des vélo-écoles et la prise en charge de 60% des coûts d’installation de places de stationnement temporaires vélo pour les collectivités. Enfin, l’État accompagnera les collectivités pour pérenniser les pistes cyclables temporaires créées en vue du déconfinement et annoncé qu’il doublera toute aide d’une collectivité pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE), dans la limite de 200 euros supplémentaires.

« Un appel à projets du ‘Fonds de mobilité active’ sera lancé en juin 2020 pour aider les collectivités qui en auraient besoin à transformer les pistes temporaires en pistes définitives ».

Le président de l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afitf) va travailler en collaboration avec les collectivités et fédérations d’usagers pour accélérer les aménagements pour des mobilités douces,

Enfin, une nouvelle fête nationale, Mai à vélo, se tiendra dès l’an prochain.

L’Hebdo Localtis 05 juin 2020

70 – 8 PISTES POUR UNE RELANCE VERTE

Faisant référence à plusieurs sources, l’article propose huit pistes :

  • Un plan pour la rénovation globale des bâtiments (globale et pas partie par partie)
  • Développer le fret ferroviaire (acteurs privés et public avancent les avantages sur la congestion, les accidents et les pollutions)
  • Une filière batteries made in Europe (« un marché de 250Md d’euros et un potentiel de 2 à 3 Mn d’emplois»)
  • Soutenir l’électrification des véhicules (l’électricité produite en France étant faiblement carbonée, la voiture électrique émet deux fois moins de CO2 sur son cycle de vie)
  • Accélérer le développement du vélo (bénéfique pour le climat et la santé)
  • Relocaliser la production d’énergies renouvelables (développer les industries concernées)
  • Améliorer l’autonomie du Pays en protéines (réduire la dépendance pour l’alimentation animale et augmenter la production de légumineuses)
  • Encourager le développement de la filière hydrogène (et particulièrement d’hydrogène « vert »)

Un point commun à tous ces projets est de garantir leurs débouchés afin que puissent être amortis les investissements nécessaires dont certains du fait de désinvestissements antérieurs.

Le Monde, 28 avril 2020

 63 – Sortie de crise : des Économistes proposent un plan d’investissement public en faveur du climat

Dans sa note « Investir en faveur du climat contribuera à la sortie de crise », l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) préconise d’investir dans sept secteurs couverts par la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) : la rénovation des logements privés, la rénovation des bâtiments tertiaires (publics et privés), le déploiement des voitures bas-carbone, les infrastructures de transports en commun, les infrastructures ferroviaires, les aménagements cyclables et la production d’électricité renouvelable.

Pour les infrastructures de transports en commun urbains, les auteurs préconisent d’augmenter la vitesse commerciale en dédiant des voies aux transports en commun, pour concurrencer efficacement les transports routiers, de mettre en œuvre une politique active de gestion du stationnement, en implantant par exemple des parcs relais combinés à une tarification dissuasive sur le stationnement en ville, …

Pour les infrastructures cyclables, la note d’I4CE appelle à doter les collectivités des moyens humains, financiers et techniques nécessaires pour leur permettre de définir leur politique cyclable, de leur attribuer davantage de ressources financières pour la construction d’infrastructures cyclables, notamment via la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) et le fonds Vélo, d’établir une obligation de déploiement des linéaires cyclables en proportion de la voirie pour les villes de moyenne et grande taille, sur le modèle du logement social et d’assortir de sanctions les dispositions de la loi Laure de 1996 sur l’obligation de créer des itinéraires cyclables en milieu urbain.
Pour « tenir le cap » des objectifs de la Stratégie nationale bas carbone, le think tank appelle à mobiliser « cinq leviers d’action publique  » : investissements publics directs dans la rénovation des bâtiments de l’Etat et des collectivités, l’électrification des flottes de véhicules publics ou les infrastructures de transport en commun ; cofinancements publics sous forme de subventions de travaux pour la rénovation des logements privés, l’achat de véhicules électriques par les ménages et les entreprises, les travaux de rénovation des bâtiments tertiaires ; obligations de travaux, prêts et accompagnement technique.

Les investissements revenant aux collectivités pourraient être financés par des instruments spécifiques aux projets, comme des subventions, des certificats d’économies d’énergie (CEE) ou des emprunts auprès des banques publiques et commerciales, détaille la note. À moyen terme, une augmentation supplémentaire des investissements des collectivités se ferait à partir de leur budget général ou des ressources liées aux appels à projets transverses comme celui des Territoires à énergies positives (Tepos) ».

L’Hebdo Localtis 03 avril 2020

65 – PARIS REPENSE SA STRATÉGIE FACE AUX CRISES

Première ville française à se doter d’une « stratégie de résilience » et à nommer un « haut responsable de la résilience », la Capitale tire les leçons de la crise du covid-19 qui font ressortir l’importance de certaines mesures, applicables également aux autres types de crise : Relocaliser une partie de la production alimentaire et d’énergie –  Rapprocher les logements des emplois – Anticiper les crues et leurs conséquences sur les réseaux d’électricité, de chaleur, de transport et de gestion des déchets.

Le Monde, 7 avril 2020

57 – SEINE-SAINT-DENIS, TERRITOIRE 100% CYCLABLE D’ICI 2024 !

     

Trois axes pour la Stratégie vélo 2024

Premier axe : 100 % de voirie départementale cyclable et selon le contexte, optimiser les conditions de confort, de sécurité et de « cyclabilité » (pistes sécurisées, bandes cyclables en marquage, aménagement de zones 30…)

Deuxième axe : encourager la culture vélo par le soutien aux associations (réparation, vélo-école), par la mise en place de services (maison du vélo, station de gonflage) ainsi que des actions ciblées auprès des collégiens, du grand public ou des agents des administrations (mise à disposition de vélos à assistance électrique de service…).

Troisième axe : concerter l’action avec les villes, les établissements publics et les associations via des comités techniques mixtes réunis avant réalisation.

Vélo&territoire (site https://www.velo-territoire.orgActualités, 29 août 2019)

54 – 10 IDÉES POUR CHANGER LA MOBILITÉ

Créer des RER métropolitains – Lancer des réseaux express vélos – Cadencer les bus – Faire rouler les métros la nuit – Lancer des navettes à la demande – Prêter des véhicules pour assurer des lignes régulières – Développer les cars express sur voies dédiées – Implanter des hubs multimodaux à l’entrée des villes – Choisir des bassins de densification – Piétonniser les centres-villes.

Parmi les développements, on relève que la pratique du vélo est dépendante de sa sécurité, tant dans la circulation que dans le stationnement, qu’un cadencement des bus favorise les correspondances entre eux et que si la marche est le meilleur moyen de s’approprier la ville, les piétons ont besoin de bancs, de fontaines à eau, d’abris contre la pluie et autres.

Ville, Rail et Transports – mars 2020

50 – LE COMMERCE EN LIGNE, ANGLE MORT DU DÉBAT POLITIQUE LOCAL

L’article pointe les conséquences du développement de l’e-commerce qui semble aux auteurs en contradiction avec les promesses de verdissement et promotion des modes actifs de déplacements. Après avoir souligné sa participation à la congestion en citant l’exemple du Grand Paris pour lequel « le transport de marchandises représente 10% du trafic, (mais) 30% d’occupation de la voirie, 30% de la pollution au CO2 et 50% de la congestion », ils dénoncent les risques augmentés d’accidents dans les centres-villes. Le Monde, 13 mars 2020

 47 – 28%

« C’est la proportion moyenne des conducteurs qui s’arrêtent pour laisser passer les piétons sur les passages qui leur sont réservés, selon une étude publiée dans le Journal of Transport & Health du mois de mars, qui montre par ailleurs que plus une voiture est chère, moins son chauffeur est respectueux des bipèdes » Le Monde, 4-5 mars 2020 Mobilités/Politiques publiques

42 – CLICHY-BATIGNOLLES, ARCHI DURABLE

Pour les occupants des immeubles récents de bureaux de ce quartier construit le long de la voie ferrée, « vitrage high-tech, isolation optimale, structure mixte bois-béton » font qu’ils « entendent à peine le roulis des trains » tandis que les vibrations ferroviaires sont « considérablement atténuées par un système de boîtes à ressorts » sur laquelle repose l’immeuble. Les entreprises occupantes ont déménagé malgré l’absence quasi-totale de parkings, comptant sur les accès au train, à la ligne 14 prolongée et à la ligne de bus qui traverse le quartier, et les salariés s’adaptent lentement. Le Point, 5 décembre 2019

38 – MUNICIPALES : LES PARENTS D’ÉLÈVES ALERTENT SUR L’AIR POLLUÉ

A Paris, profitant de la période précédant les élections municipales, des parents ont bloqué une rue longeant un établissement scolaire pour appuyer leur revendication plus générale de piétonniser les abords des écoles. Ils approuvent les expériences de fermeture à la circulation aux heures d’entrée d’école, mais voudraient l’étendre à la sortie, voire toute la journée pour les établissements les plus exposés. Né en Belgique, où il est inscrit dans le code de la route, le concept de « rue scolaire » est repris partiellement à Nantes, Grenoble et un collectif de parents souhaite le faire appliquer à Marseille. Le Monde, 22 janvier 2020

37 – Des cordons sanitaires autour des Écoles pour interpeller les candidats aux Élections municipales sur la mobilité

À Paris, Besançon, Mulhouse …, en pleine campagne des élections municipales, des citoyennes et citoyens ont réalisé des cordons sanitaires autour des écoles créant ainsi un espace sans voiture, où élèves, parents et passants ont pu être sensibilisés à la mobilité douce. Site Alternatiba, 21 janvier, 2020 Mobilités/Plans de déplacement

34 – LE COMPOST SE RÉCOLTE A VÉLO

Cycl’ompost à Besançon collecte à vélo les biodéchets des restaurateurs du centre-ville et les transforme en compost qui est revendu aux jardiniers de la ville. A Metz, Epluchures et Bicyclette fonctionne sur le même principe. L‘Est républicain – Le Mag, 02 février 2020 Environnement/Déchets – Mobilités

33 – UN ÂNE VA COLLECTER LES DÉCHETS

Une journée par mois, c’est un âne qui transportera les déchets collectés autour des plans d’eau de la ville de Lognes. Les avantages sont nombreux, au titre d’un moindre impact sur l’environnement mais aussi d’une amélioration du lien social. La Marne, 12 février 2020 Mobilités – Environnement/Déchets

32 – POLLUTION PAR LES PARTICULES FINES ISSUES DE L’ABRASION DES FREINS

Des entreprises mettent au point des dispositifs destinés à éviter la propagation des particules fines métalliques émises par les freins des véhicules. Tous les véhicules sont concernés, motos, voiture, camions, métros, trains et avions. Il est cependant remarquable que ces émissions ne font pas l’objet d’une réglementation, au contraire des émissions de gaz d’échappement et autres, alors qu’elles peuvent représenter 21% des émissions des particules du trafic routier et atteindre 5 à 10 fois le seuil tolérable dans certaines stations de métro. Le Monde, 11 février 2020 (titre de l’article : Tallanos s’attaque à la pollution du freinage) Environnement/Air – Mobilités

31 – LA CONCURRENCE DANS LES TRANSPORTS FRANCILIENS

Dates d’ouverture à la concurrence des transports en Ile-de-France : BUS de grande couronne (réseau Optile) : 2020 ; TER : 2023 ; BUS RATP : fin 2024 ; RER-E : 2025 ; RER C et D : entre 2033 et 2039 ; Métro : 2039 ; RER A et B : 2040. Le Monde, 07 février 2020 (Titre de l’article : Valérie Pécresse veut hâter la concurrence …) Mobilités/Politiques publiques

23 – FINANCEMENT DES PROJETS DE MOBILITÉ

La Banque des Territoire, du groupe Caisse des Dépôts, propose une offre de financement des études amont pour accompagner les collectivités « dans la définition de leur projet (de transformation des mobilités) et leur mise en place opérationnelle » pouvant atteindre 80% dans certains cas. L’Hebdo Localtis, 31 janvier 2020 Mobilités/Politiques publiques

22 – TRANSPORTS : LES PROPOSITIONS DES CANDIDATS CHELLOIS AUX MUNICIPALES

A partir d’une enquête mettant en exergue une forte demande des habitants des Coudreaux d’être mieux reliés au centre-ville par les transports, le journal a interrogé les candidats aux élections municipales de Chelles sur leurs propositions. Parmi les points abordés, on peut noter l’intérêt de bonnes liaisons avec les transports lourds récents (T4 à Montfermeil et future gare du Grand Paris Express), un maillage plus serré des lignes de bus et des liaisons avec les villes voisines, des points d’arrêt plus nombreux, une fréquence adaptée. La question des lignes directes revient dans l’exposé de plusieurs candidats, ainsi que le développement des investissements favorables à l’usage du vélo. La Marne 29 janvier 2020 Mobilités/Plans de déplacements

20 – LA BANQUE DES TERRITOIRES ACCOMPAGNE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

La banque des territoires, créée par la Caisse des Dépôts, accompagne ses clients souhaitant investir dans des flottes de matériels roulant non diesel, au gaz, électrique ou à l’hydrogène, ainsi que dans des infrastructures de recharge et d’avitaillement. Elle permet des solutions de financement allant jusqu’à l’apport de 100% des fonds. Ville, Rail & Transports, janvier 2020 Mobilités – Energie/Climat

19 – PAU ÉTRENNE SON BUS A HYDROGÈNE

Le 17 décembre 2019 a été inauguré à Pau un BHNS (bus à haut niveau de services) roulant à l’hydrogène. Trois parkings-relais sont disposés le long de son parcours. L’hydrogène est fourni par une centrale installée dans le dépôt des bus. Ville, Rail & Transports, janvier 2020 Mobilités – Energie/Climat

6 – UN MOYEN POUR LUTTER CONTRE LES « PARCOURS MALINS » ?

La ville de Chelles intègre le programme international « Citoyens connectés : Waze pour les villes » mis en place par WAZE. Waze est une application mobile d’assistance de navigation basée sur un système de positionnement par satellites couplée à un cartographie modifiable par ses utilisateurs, sur le principe de la production participative. L’itinéraire calculé peut se mettre à jour en temps réel grâce à certaines informations liées à l’état du trafic.

Le contrat permet à la Ville d’accéder aux données statistiques du site et en attend une plus forte réactivité du programme dans la signalisation des événements modifiant l’usage des voies (travaux, modification de sens, …) Conseil municipal de Chelles 10 décembre 2019 Mobilités/Plans de déplacement

3 – TRANSITION ÉCOLOGIQUE : ET SI ON PAYAIT SON STATIONNEMENT AU POIDS ?

L’auteur note l’impact négatif du poids des véhicules dans divers domaines : la consommation de carburant (y compris électrique) et particulièrement en phase de démarrage, l’énergie dépensée à sa construction, le recyclage des batteries nécessairement plus grosses, la place occupée dans les parkings, le coût d’acquisition. Il note l’opposition des constructeurs qui ont basé leurs arguments de vente sur des véhicules de plus en plus lourds mais l’intérêt suscité dans certaines villes et propose des solutions

Simon Guiot, consultant chez SARECO, auprès des collectivités locales sur la mobilité urbaine et le stationnement automobile, dans Ville Rail & Transports n° 630, décembre 2019 Mobilités